• Retrouvez-nous à la FNAC des Halles,

    Jeudi prochain à 17h30
    Espaces Rencontres
    Niveau 2


     


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  •  Retrouvez-moi, en compagnie de Faïza Guêne, Jean Eric Boulin, Dembo Goumane, Khalid El Bahji sur Génération FM (88.2), aujourd'hui à 18h. Nous présentons, dans le cadre de l'émission "Générations Citoyens" notre collectif "Qui Fait La France?" ainsi que notre ouvrage collectif "Chroniques d'une société annoncée" .


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  •  REBEU ou REUBEU : n. ou adj. verlan de beur - FAM. PEJ. Arabe, beur. "T'es un pauvre petit rebeu qu'un connard de flic fait chier. C'est ça!" Izzo. Des rebeux. (Le petit robert - Edition 2008).

    Trois fois rien.  Trois petites lettres, accolées au mot reubeu qui fait une entrée remarquée  dans l'édition 2008 du petit Robert. Que ce mot affleure à la surface de la langue officielle est à saluer, mais qu'il soit escorté des lettres suivantes : PEJ est d'une cruauté inattendue. PEJ comme péjoratif. Oui, on a bien lu. Comment peut-on qualifier le mot reubeu de péjoratif ? Comment peut-on à ce point méconnaître la réalité française, telle qu'elle s'incarne quotidiennement dans le langage parlé ? Ce mot, certes familier, populaire, argotisé,  n'est jamais péjoratif.
    Ce mot participe au contraire d'un processus d'auto-désignation d'une partie du peuple français que reprend à son compte la langue véhiculaire. C'est le moyen qu'a trouvé le génie sensible de la langue pour nommer l'altérité en son sein et la faire sienne.
    Ce mot tellement français renvoie par ailleurs à ce grand mouvement de visibilité pacifique qu'a été la Marche des beurs, dont on sait le destin contrarié. Ces trois petites lettres font donc mal. Elles rabrouent sémantiquement une partie de la population dont on ne sait comment la nommer, et qui ne peut se nommer elle-même, si ce n'est donc en l'(s')insultant... Lire la suite

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  • En espérant vous compter parmi nous.

     

     


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  • En réponse à l'article de M. Fabrice Pliskin consacré à notre ouvrage dans le Nouvel Observateur de cette semaine.

    Toutes les critiques sont acceptables pour autant qu'elles restent dignes et ne visent pas, sous couvert de dérision, à dénigrer, à humilier et en somme à asseoir ou conforter une domination sur celles et ceux qu'elles visent.

    La critique que vient de nous consacrer le Nouvel Observateur dans son édition n°2235 paru le 06/09/2007 n'est même pas une critique littéraire, ou alors ratée. Elle se contente, au prétexte de débusquer les lieux communs, d'ânonner péniblement quelques lignes sans substance, mortes, vitupérant sans verve et avec des relents pestilentiels contre les sujets de nos nouvelles. Et nous disons bien les « sujets », non les écritures qui se répondent, les correspondances que nous tissons, par-delà le sens. Cette critique, autrement dit, ne vise pas notre littérature, elle vise notre démarche, notre rencontre, nos personnalités, ce que nous représentons, bref, tout ce qui flotte autour de nos textes et nous écarte de ce que nous sommes, qu'on le veuille ou non, c'est-à-dire des écrivains.

    Vous nous direz : un article attaque votre collectif ? La belle affaire ! Il faut que l'on s'y fasse. Soit, nous sommes prêts à recevoir les critiques. Mais cette critique-là, celle du Nouvel Obs, n'arase pas notre écriture – elle en parle à peine -, elle nous traite de haut, elle nous considère comme des intrus, elle nie notre présence.

    Car si l'on s'était contenté de nous traiter comme des écrivains médiocres, nous aurions été tristes, mais compréhensifs. Puisque l'on refuse même de nous traiter comme des écrivains, puisque certains ne le supportent pas, nous serons implacables.

    Oui, notre collectif parle de diversité. Oui, nous assumons notre diversité et celle de la France. Quel affreux mot, selon eux, que celui de diversité ! Parce qu'il a été maintes fois disqualifié, déformé, usurpé dans l'arène politique, on va donc sur le champs, sans discernement, pourfendre tous ceux qui s'en réclament, tous ceux qui l'utilisent ?
    Ce ne sont pas nos mots qui sentent la naphtaline, celle d'Henri Guaino comme le dit l'article, ou, pourquoi ne pas le dire, car sous-entendu, de Nicolas Sarkozy ; ce sont les leurs, ceux d'une élite intellectuelle moribonde, emprunts d'un paternalisme crasse, d'un mépris glouton, d'une peur ridicule d'en voir d'autres qu'eux venir à bride rabattue sur le devant de la scène, celle qu'ils occupent l'esprit serein depuis des décennies, qu'ils serrent dans leurs poings exsangues, pour ne pas la lâcher...lire la suite

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