•  Je suis l'invité, en compagnie de Thomté Ryam, de Vanessa Dolmen, dans le cadre de son émission "VIP" sur Demain TV, Jeudi prochain, le 16/10/2008, à 20H15. Demain TV est diffusée par la TNT.

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  •  Ce qui se passe insensiblement, ce à quoi on assiste dans nos sociétés fatiguées, c'est à un recul de la fureur. La fureur est un concept intéressant pour désigner la réaction qui se manifeste quand on a de bonnes raisons de croire que des conditions pourraient être changées et qu'elles ne le sont pas, comme le précise Hannah Arendt dans Crises of the Republic. On n'entre jamais en fureur devant une catastrophe naturelle, c'est plutôt l'affliction, le désespoir qui se répandent. Face à ce qu'on ne peut modifier, des tonalités affectives diverses apparaissent mais jamais la fureur. Celle-ci ne naît « que lorsque notre sens de la justice est bafoué ».

    Car là est le mal. Le mal ne consiste pas dans un excès mais dans un déséquilibre. Le mal n'est pas de voir tel dirigeant d'entreprise gagner un salaire mirobolant, après tout le goût de la richesse peut être contestable mais n'est pas en soi gênant, n'est pas en soi un mal. La tension douloureuse apparaît dans la corrélation qu'on peut établir entre ce gain extrême et l'extrême démunition de ceux qui se battent pour survivre. Là commence l'intolérable. Or il existe quelque chose de plus insupportable que tout, c'est la mauvaise foi dénégatrice de ceux qui contestent l'existence d'un rapport entre possédants et aliénés. Interpréter comme une fatalité naturelle une situation dont les ressorts sont exclusivement humains et donc modifiables par définition a quelque chose de fondamentalement inadmissible, propre à soulever des tempêtes sociales. Former le lien entre ceux qui, dans l'organisation du travail, bénéficient des fonctions les plus prestigieuses ou qui peuvent se dispenser d'une activité laborieuse et ceux qui n'ont pas d'autre choix que de devoir fournir sans relâche leur énergie et leur corps pour subsister. Quand on parle de mérite, critère à priori pertinent puisqu'il repose sur l'effort et la compétence, c'est-à-dire sur la volonté et la nature, on oublie souvent que beaucoup ayant entretenu leurs dispositions par un réel exercice ont dès le départ eu le seul mérite d'être bien nés; il y a là un critère tacite que l'on omet car il est politiquement incorrect et irritant. D'autre part, la faiblesse du mérite, c'est de s'appuyer sur des éléments considérés comme évidents (la persévérance, le talent) et inhérents à ce que, de manière nébuleuse, on nomme le caractère, le tempérament. Or ces données ne font l'objet d'aucune analyse, d'aucune inspection de l'esprit : comment devient-on déterminé ? Qu'est-ce qui préside à la constitution de la volonté chez un être ? D'où vient le talent ? Est-ce naturel ? Est-ce à dire génétique ? Voilà que, dès qu'on pousse un peu la réflexion, on se sent encombré de questions non posées qui auraient bien fait de l'être mais il est ô combien plus confortable de se rassurer avec des réponses toutes faites ! ...Lire la suite

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  • Je suis l'invité du festival "La mar de Letras" en Espagne dont le thème cette année est la France. J'y représenterai donc la littérature française, et après cela peut-être que notre Président Sarkozy me remettra une médaille pour ainsi porter la culture française à l'étranger ;)

    J'y serai donc le 22 juillet à Carthagène, et s'il se trouvait des gens dans les parages, vous pourrez m'y entendre à 19H.

    Plus d'info et programme : La Mar de Letras 

    Hasta luego ;) 


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  • 4,3 millions d'euros, c'est le prix qu'ont coûté ces cinq spots publicitaires du gouvernement pour nous vendre du vent. Quel gâchis, à l'heure où on nous ressasse que les caisses de l'Etat sont vides ! Manifestement elles ne sont pas vides pour tout le monde les caisses.

    Et sachez, citoyens coupables de vous plaindre de perdre de votre pouvoir d'achat, que le patron du Service d'information du gouvernement (SIG), Thierry Saussez, réclame un budget de 22,4 millions d'euros pour 2009 contre 5,7 millions en 2008 (+292% de hausse !). C'est que Sarko doit s'armer ; vous râlez, il vous entend et il vous répond : spots publicitaires ! A croire que le peuple a élu un publicitaire et non un politique à la tête de l'Etat.

    « Pouvoir d'achat, vous êtes impatients. Nous aussi... C'est mois après mois que nous gagnerons la bataille pour le pouvoir d'achat ». Et ta sœur ?!

    Ce serait sympa de faire des spots publicitaires pour tout ce que Sarko a fait pour les plus fortunés, cette petite minorité d'héritier(e)s, ses potos « bling-bling ».
    Allez je donne des pistes de spots:
    « T'es grave fortuné, grâce à ton poto Sarko tu l'es encore plus : crédits d'impôts sur les intérêts d'emprunt (4,5 milliards pour ta tronche, pas beau ça poto, t'as intérêt à me prêter ton yacht quand j'en aurais besoin), baisse des droits de succession (2,27 milliards, t'as intérêt à assurer des gros cadeaux ma gueule), bouclier fiscal (650 millions, tu jubiles mais ce n'est pas fini), réduction d'impôt de solidarité sur la fortune (630 millions, t'en dis quoi poto ? T'as intérêt à assurer la villa avec tout le tutti quanti). »
    Et où Sarko va prendre tout cet argent concédé aux plus riches ? Dans les poches des pauvres et des modestes, ils sont tellement cons qu'ils n'y verront que du feu. Tu parles, quelques spots publicitaires, deux trois tchatches démagogiques et le tour est joué, il n'en faut pas beaucoup pour leurrer la plèbe, la populace .

    Et les manifs ? Tout le monde s'en fout, s'écrie Sarko, « les chiens aboient, la caravane passe », mais gaffe à ce que tout ce qui nous lie et nous permet un tant soit peu le vivre ensemble ne trépasse !

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