• Dans le cadre de la "semaine de l'égalité", la salle Le Plan, l'association Permis de Vivre la Ville et notre collectif "Qui Fait La France ?", organisent une soirée concert/débat le :

    Vendredi 05 Décembre 2008 à partir de 19h

    au PLAN, 1 Rue Rory Gallagher 91130 RIS-ORANGIS

    Au programme :

    Spectacle : Théâtre - "Vous avez dit visible ?", Mix et Remix par la Cie Nle Génération, Danse avec S1BIOS

    Concert Rap/Slam : Chakal MC'S et la Cave à Sons, GE, Lamenas, Impact Juvenil, Guerilla Verbal et DISIZ

    Débat : "Issus de la diversité !!", Appartenant aux minorités visibles !!", De quoi parle-t-on ?. DISIZ, les auteurs du "Lexik des cités" et les membres de notre collectif échangeront avec la salle autour de ces questions. 

    Entrée libre. Réservation obligatoire (sous réserve des places disponibles).

    Pour réserver votre place, envoyer un mail à :

    actionculturelle@leplan.com



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  •  Diffusion du film « 93 l'effervescence », un documentaire de 52 minutes qui rend compte de la diversité, de la vitalité, de la créativité à l'oeuvre dans ce département de la Seine-Saint-Denis en plein renouveau.
    Thèmes abordés : émeutes de 2005, actions associatives, renouveau urbain, reconquête économique, discrimination, cultures urbaines, plan Banlieue, égalité sociale et territoriale, Grand Paris...
     
    Parmi les nombreux intervenants, vous me retrouverez avec deux autres membres de notre collectif "Qui Fait La France ?" (Karim Amellal et Khalid El Bahji).

    Un film de Hugues Demeude , produit par Xavier Fréquant
    DIFFUSION SUR FRANCE Ô, le MERCREDI 26 NOVEMBRE de 20H40 à 21H30 (55')
    Rediffusions le jeu 27/11 à 15h25, le sam 29/11 à 17h00. Disponible sur la TNT (canal 20), Canalsat ou TPS (180) et les box.
     
    Revue de presse en bref :
    TELERAMA (N°3071, p133) :
    " C'est un autre visage de la Seine-Saint-Denis que ce documentaire vivifiant souhaite dévoiler, un portrait qui tente d'embrasser au plus près la réalité métissée, joyeuse et volontaire qui a éclos entre les barres d'immeubles ".

    LE JOURNAL DE SAINT-DENIS (18/11/08) :
    " Ce film fait du bien car, sans angélisme aucun, sans nier les difficultés et les handicaps accumulés, il montre que, grâce à cette effervescence, l'espoir peut se conjuguer au présent. "
     
    Je le découvrirai en même temps que vous lors de sa projection, n'ayant pas encore visionné l'enregistrement.

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  •  Les pompiers pyromanes colonisent l'espace public, à commencer par les médias de masse, et domestiquent les esprits à une perception simpliste des faits sociaux. De plus en plus, on atrophie ainsi la capacité des gens à réfléchir aux choses, à penser le monde qui les entoure, à lire de façon critique le réel qu'on leur impose ; et conséquemment on leur enlève de leur capacité à s'indigner et à se révolter face aux injustices dont ils sont les victimes ou les témoins, et s'ils en demeurent qui osent lever le poing, la machine est ainsi rôdée qu'elle leur empêchera toute possibilité de donner une visibilité à leur discours, et on leur préférera les lâches qui acceptent de se compromettre avec elle au prix de promesses de monts et merveilles.


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  •  Le 44ème président des Etats-Unis est donc noir, ou métisse. « Africain-américain » dans la terminologie américaine. Son père, Barack Obama Senior était Kenyan, de culture musulmane. Il s'agit là, bien sûr, d'une formidable révolution, en Amérique d'abord, 44 ans après le Civil Right Act qui a aboli en pratique la ségrégation et 7 ans après les attentats du 11 septembre qui ont entraîné une série de mesures répressives ciblant en particulier la communauté musulmane américaine. Par contrecoup, ou effet de miroir, c'est aussi, de fait, un événement fondamental pour la France dans la mesure où l'élection de Barack Obama, en tant que symbole, ou symptôme d'une société réconciliée, post-raciale où la race en tant que construit social n'est plus un marqueur discriminant, doit nous alerter sur les faiblesses de notre modèle national.
     
    Il ne s'agit pourtant pas de hâter l'analyse et d'en tirer la conclusion péremptoire selon laquelle notre République ne vaut rien parce qu'aucun représentant de ce que l'on appelle pudiquement les « minorités visibles » n'a encore été élu président de la République. L'élection d'Obama obéit en effet à une évolution profonde et rapide de la nation américaine et de sa capacité, tout au long de cette dernière décennie, à synthétiser de façon positive la diversité culturelle qui est à son fondement et qu'illustre la devise « E pluribus unum » (l'unité à partir de la diversité).

    Ce phénomène de régénération permanente de la nation américaine, en dépit des caractéristiques structurelles d'une société marquée par de profondes inégalités, est pourtant stupéfiant et contraste avec nos difficultés hexagonales à penser et admettre le multiculturalisme. De cela, sans doute, nous pouvons déjà nous inspirer.

    Car Obama incarne, jusque dans les limbes de la société américaine, le changement radical dont il se fait l'apôtre et qui, au fond, avait échappé à ceux qui, depuis Paris, se gaussaient de la société balkanisée, au bord de l'explosion et sous le joug d'une pernicieuse dictature des minorités alimentée par la surenchère identitaire et la concurrence mémorielle : vision erronée et abstraite, teintée d'une bonne dose d'anti-américanisme, qui s'est pendant longtemps focalisée sur les méfaits de l'Affirmative Action, dont les programmes sont désormais, un peu partout, démantelés mais qui n'en ont pas moins produit maintes trajectoires d'excellence et sans lesquels, par exemple, Obama ne serait pas rentré à Harvard...Lire la suite
     
     
    Article du camarade Karim Amellal, membre fondateur de notre collectif.

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  •  Retrouvez-moi aujourd'hui dans la rubrique Politiques de Libération. Interview de Xavier Renard.

    Voici le lien vers l'article sur le net : "L'école sert les héritiers..."


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