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    Je serai présent, en compagnie de deux camarades du collectif "Qui Fait La France ?", à un week-end d'agitation citoyenne à Bordeaux : Ma Cité va bouger.
    Nous participeront tout particulièrement à un débat intitulé « Quelle place et reconnaissance pour les cultures  de quartiers ? »

    Date : Vendredi 2 Mai 2008, 16h
    Lieu : Centre Social et Culturel Génicart à Lormont (banlieue bordelaise)
    Adresse : Place de la Révolution Française - 33 310 Lormont

    Infos : 05.56.06.06.19 


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  •  Vous êtes chaque jour plus nombreux à vouloir rejoindre « Qui fait la France ? » pour participer au mouvement d'agitation citoyenne que nous avons lancé depuis notre intervention chez FOGIEL.

    Vous êtes des citoyens qui se sentent mis au ban, des invisibles de ce pays, des crèves la faim, des mecs des quartiers, des sans papiers, des précaires, des dominés, des indignés, des blancs, des noirs, des rebeus, des asiatiques, hommes et femmes de bonne volonté, ceux qui ont mal à la France et au monde, habitants des quartiers populaires et des bourgs de nos provinces.

    Vous partagez le même espoir : rendre visible la France invisible.

    Nous vous proposons un mode d'action : investir l'espace public.

    Il s'agit bien sûr d'intervenir au cœur du cirque médiatique pour en dévoiler l' obscénité, la sclérose, le mépris pour le peuple, le profond racisme, l'ignorance, les mensonges. Tous les espaces publics peuvent devenir nos terrains d'expression et de révolte. Entrons dans le combat, celui de notre dignité.

    « Qui fait la France ? » vient d'ouvrir des forums à travers toute la France de manière à ce que vous puissiez réunir vos énergies et obtenir de notre part un fort soutien organisationnel (celles et ceux déjà inscrit-e-s sur le site auront à se réinscrire sur le forum).

    Et tout aussi concrètement le collectif mettra à votre disposition des supports, des conseils, des contacts et des propositions d'actions.
    Nous n'avons pas la parole ? Alors prenons-là. Tous unis, faisons entendre nos aspirations pour un vivre ensemble réel dans une société juste et démocratique, donc plus apaisée.... Lire la suite.

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  •  Trois membres de notre collectif sont intervenus chez Fogiel hier, une opération de prise de parole dans l'espace public sans y être invités. Notre intervention n'était aucunement prévue contrairement à ce qu'on peut lire ça et là, il s'agissait d'une prise de parole non programmée et visant à porter la voix des sans-voix, et un message noble pour un vivre ensemble dans une société apaisée, donc une société plus juste.

    Le texte de l'appel adressé aux téléspectateurs-trices en direct :

    Nous sommes le collectif qui fait la France, collectif d'artistes et d'écrivains, et nous voulons juste adresser aux téléspectateurs un message d'espoir et de résistance. Puisque nous n'avons pas la parole, nous la prenons.

    D'un bel élan, la France célèbre mai 68. Jeunesse révoltée aujourd'hui canonisée. Le formol gagne du terrain. La jeunesse d'aujourd'hui a la bouche scellée. Seuls parlent les intellectuels autorisés, les entrepreneurs médiatiques, les dominants de tout genre. Nous n'y trouvons pas notre compte, alors que la colère gronde. Celle-ci est juste en mal d'énonciation, alors énonçons-là, préparons les mai 2008, 2018, 2068.
    Jamais une époque n'a été autant saturée d'obscénité que la nôtre. Obscénité politique d'abord. Pourquoi la chose publique, la res publica, est devenue la chose des héritiers ? Pourquoi dans ce pays il y a des enfants qui ne verront jamais la couleur de l'égalité des choses ? Pourquoi le mépris à l'égard des quartiers populaires, des banlieues, des immigrés, de cette France invisible a-t-il à ce point prospéré ? Que s'est il passé pour qu'un tel sentiment d'impuissance nous habite et que nos vies n'aient plus de profondeur politique ? Parce nous avons laissé faire, nous avons démissionné, nous avons laissé le politique à une caste qui nous veut du mal.

    Obscénité médiatique, surtout. L'espace public doit se penser comme l'espace de délibération des souffrances de chaque membre de la société, pour oeuvrer à leur résolution ensuite. La souffrance sociale dans notre pays est insondable : cinq millions de français vivent sous le seuil de pauvreté, les banlieues sont des lieux de réclusion sociale à perpétuité, un insidieux apartheid républicain nous ronge, quand des sans papiers ne se jettent pas à l'eau pour échapper à la folie policière. Au lieu de parler de ce réel là, de cette souffrance, l'espace public préfère traiter de l'insignifiance, de la gaudriole, des bruits d'alcôve, entre privilégiés de même rang. Nous en avons assez de cet espace public qui est un espace de mort.

    C'est pourquoi, nous disons à tous les invisibles de ce pays, les crèves la faim, les mecs des quartiers, les sans papiers, les précaires, les dominés, les invisibles, les blancs, les noirs, les rebeus, hommes et femmes de bonne volonté, ceux qui ont mal à la France et au monde, de rentrer dans le combat, celui de notre dignité.

    Prenez la parole sur les plateaux, dans les journaux, les livres, les meetings politiques, parce qu'on vous ne la donnera pas, instaurez l'intranquillité, faites peur aux dominants, aux privilégiés, aux masturbateurs médiatiques, montez à l'assaut de l'espace public parce que c'est l'espace de votre liberté.

    N'ayons plus peur, agissons !

    Collectif "Qui Fait La France ?"


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  • Mon livre a été traduit en norvégien et sortira donc en Norvège le 15 Avril. Edité chez Minuskel , il porte le titre de "Leve, Overleve" (vivre, Survivre). J'en partage avec vous la couverture qui me plaît beaucoup. J'espère que les norvégien-ne-s lui réserveront un bon accueil.

     

     

     


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